TSHISEKEDI CHARGE MUYAYA D’INTERDIRE TOUTE VÉRITÉ À LA PRESSE NATIONALE ET SURTOUT AUX JOURNALISTES INTERNATIONAUX AYANT COUVERT LE PROCESSUS ÉLECTORAL CHAOTIQUE DU 20 DÉCEMBRE DERNIER.

TSHISEKEDI CHARGE MUYAYA D’INTERDIRE TOUTE VÉRITÉ À LA PRESSE NATIONALE ET SURTOUT AUX JOURNALISTES INTERNATIONAUX AYANT COUVERT LE PROCESSUS ÉLECTORAL CHAOTIQUE DU 20 DÉCEMBRE DERNIER. 

L’ÉCHEC ÉLECTORAL DE TSHISEKEDI FAIT METTRE EN ISOLEMENT LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET D’OPINION. POUR LE POUVOIR, ILS SONT PRÊTS À TOUT, Y COMPRIS À ENCHAÎNER ET ÉCRASER LES JOURNALISTES.

1.  Le déjeuner de travail convoqué jeudi 28 décembre 2023 par le Ministre PATRICK MUYAYA à l’attention des journalistes internationaux avait pour objectif de menacer et mettre en garde les chevaliers de la plume du monde chargés de couvrir le désastre électoral du 20 décembre dernier. PATRICK MUYAYA avait les dents serrés lorsqu’il expliquait aux journalistes que son patron (TSHISEKEDI) ira jusqu’à faire mal à tout journaliste qui livrera des résultats, des commentaires ou un récit défavorable au régime à l’issue de la proclamation des résultats. 

2. Alors qu’il maintient en prison STANY BUJAKERA TSHAMALA pour des raisons farfelues, FÉLIX TSHISEKEDI devient de plus en plus cruel face à tout individu qui développerait un argumentaire qui lui paraît électoralement désavantageux. Imbibé d’une nervosité de fin mandat de très grande férocité, sans espoir de renouvellement, FÉLIX TSHISEKEDI a mis en circulation des criminels prêts à s’en prendre à quiconque lui rappellerait ses dernières infirmités électorales. 

3. ⁠AYANT ÉCHOUÉ AUX ÉLECTIONS SUCCESSIVES DE 2018 et de 2023, TSHISEKEDI veut coûte que coûte s’emparer d’un second mandat par Coup de force. Pour y parvenir, il a convaincu ses frères de tribu qu’ils mourraient si jamais il (Tshisekedi) ne revenait pas aux affaires. C’est ce qui justifie les arrestations arbitraires, exécutions sommaires (Katanga) et l’épée de Damoclès sur les journalistes qui ont de plus en plus de difficultés à exercer sereinement leur métier. La violence envers les journalistes et les médias devient brutalement monnaie courante. 

4. A Kinshasa, ce sont des pseudos journalistes improvisés dans le métier par le pouvoir tels que Monsieur ISRAËL MUTOMBO de la chaîne de télévision “BOSOLO NA POLITIK” financée par Tshisekedi qui jouent aux mouchards pour livrer leurs confrères aux criminels du pouvoir. Il n’est pas rare de voir des militants du régime, de surcroît membres de l’UDPS, promettre la mort aux journalistes qui tentent de jouer convenablement leur rôle. D’autres journalistes professionnels appartenant à la tribu du Chef de l’Etat sont menacés en cas de non observance de la consigne de soutien autoritaire à FÉLIX TSHISEKEDI

5. La CASE dénonce le rôle macabre du Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement dans sa démarche de museler la presse en plaçant ainsi les journalistes sous haute surveillance des gangs et des services de sécurité. Le métier est pris en otage par un régime totalitaire qui refuse d’obéir aux normes démocratiques. Par cette décision de contrôle et de censure de la presse, l’UDPS et FÉLIX TSHISEKEDI s’affichent terriblement dangereux pour la démocratie en RDC et dans toute l’Afrique. Les journalistes sont interdits d’accès à l’information public, leur liberté de circulation est surveillée, l’accès aux lieux informatifs leur est limité et les conditions d’exercice du métier dejournalistes deviennent difficiles dans le pays.

6. La CASE rappelle l’importance,  dans une démocratie, d’avoir non seulement des médias indépendants, mais aussi des conditions acceptables dans lesquelles ils puissent travailler. Les velléités de dictature et d’un pouvoir qui tient le pays et le peuple d’une main de fer, commencent toujours par museler les médias libres et attaquer l’indépendance des professionnels des médias. L’emprise sur les médias est donc un des premiers signes d’une démocratie défaillante et un tournant dangereux vers un régime autoritaire qui brise tout équilibre démocratique. 

7. La CASE dénonce enfin, la fermeture des médias proches du Candidat MOÏSE KATUMBI et exige leur remise en état de fonctionnement. Il en est de même du journaliste STANY BUJAKERA TSHAMALA dont la libération est l’une des priorités pour une bonne santé de la démocratie congolaise. 

SIMARO NGONGO MBAYO

EXPERT ET ANALYSTE DES ELECTIONS

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